Mouloud Hamrouche réapparaît sur la scène publique. Un mois après l’élection présidentielle du 17 avril, l’ancien chef du gouvernement a rencontré ce samedi 17 mai des associations de la société civile, des syndicalistes et des militants des droits de l’Homme. « Cette rencontre répond à un besoin, celui de la concertation et d’une entame de dialogue réel entre acteurs de terrain et acteurs politiques », indique l’association RAJ dans un communiqué. Les deux parties font le même constat sur la situation politique en Algérie. « Le constat établi par tous les présents fut le même, l’Algérie court un grand risque de par la politique menée par le pouvoir du moment. Risques interne et externe », ajoute l’association.
Contacté par TSA, le président de RAJ, Abdelwahab Fersaoui, précise : « Nous n’avons pas tracé une feuille de route. C’est la première rencontre qu’on a tenu pour échanger les avis sur la situation du pays et voir les possibilités de sortie de crise. Chacun a donné son point de vue ». Mouloud Hamrouche a évoqué la nécessité d’une « mobilisation organisée au sein de la société », souligne notre interlocuteur. « Les présents se sont mis d’accord pour que ce genre de rencontre se renouvellent », selon le communiqué.
L’ancien chef de gouvernement a confirmé avoir reçu une invitation d’Ouyahia pour participer aux consultations sur la révision constitutionnelle. Il n’a pas dit s’il participerait ou non
