La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a appelé, ce vendredi 16 mai, à la « libération » des deux personnes arrêtées lors d’une manifestation de Barakat ! et à la « fin de toutes les poursuites judiciaires menées à leur encontre ».
Cette ONG affirme dans un communiqué que le procès de ces deux jeunes est « une nouvelle illustration de la répression menée en Algérie contre celles et ceux qui veulent faire entendre leurs revendications et exprimer leur désaccord de manière pacifique ».
La FIDH se dit toujours inquiète quant aux « interdictions de fait des manifestations à Alger ».
Le 16 avril dernier, le militant de RAJ, Mohand Kadi et Moêz Bennacir, d’origine tunisienne, avaient été arrêtés par la police lors d’une manifestation du mouvement Barakat !, organisée à la veille de l’élection présidentielle. Depuis, ils sont en détention provisoire à la prison de Serkadji et sont accusés d’« attroupement non armé qui peut troubler la tranquillité publique ».
Le 11 mai, le parquet du tribunal de Sidi M’hamed avait requis une année de prison ferme à leur encontre. Le verdict sera prononcé le 18 mai prochain.
