Déclin du marché automobile algérien : Renault fait état d’une dégringolade de ses ventes

renault-siege-272489-jpg_159664

Renault a fait état, ce mercredi 30 avril, d’une chute de 30% de ses ventes en Algérie, rapporte le journal économique Les Echos, citant Dominique Thorman, le directeur financier du constructeur français. L’Algérie représente la plus forte chute en pourcentage pour le constructeur français.

« Dans sa présentation financière, Dominique Thorman, le directeur financier, a insisté sur le poids des changes qui ont coûté plus de 1,5 milliard du chiffre d’affaires l’an dernier. Il a aussi insisté sur la chute de certains marchés émergents où le groupe est très présent en début d’année : -13% en Argentine, -30% en Algérie et -25% en Turquie », rapporte Les Echos. M. Thorman s’exprimait lors de l’assemblée générale annuelle du groupe automobile.

Selon les données fournies par Renault dans son rapport annuel, l’Algérie représente son septième marché, avec 113 378 véhicules vendus en 2013 pour ses trois marques Renault, Dacia et RSM. Avec ce chiffre, sa part de marché s’établit à 26,2% alors que la première voiture algérienne de Renault devrait sortir de l’usine d’Oran avant la fin de l’année.

Entamé en 2013, le déclin du marché algérien du véhicule neuf devrait se poursuivre cette année en raison de la concurrence du logement et de la baisse de la demande de la part des fonctionnaires. Le véhicule ne fait plus partie des priorités de l’Algérien où d’autres dépenses viennent prendre le dessus chez les ménages, tel que le logement avec la relance de la formule AADL destinée aux revenus moyens et de la formule LPP réservée aux salaires élevés.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici