Les membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique ont rencontré, ce dimanche 27 avril, Ali Benflis. S’ils font le même constat sur la situation du pays, les deux parties n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la démarche à suivre pour amorcer un changement en Algérie. « Nous sommes arrivés à la même conclusion concernant le diagnostic de la situation du pays », indique à TSA Sofiane Djilali, président de Jil Jadid. « Nous avons exposé devant lui (Benflis) notre démarche et il a jugé l’initiative intéressante », renchérit Mohcine Belabbas, président du RCD.
Mais le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 17 avril n’a pas confirmé sa participation à la conférence nationale pour la transition démocratique prévue à la mi-mai. « Pour la conférence nationale, Ali Benflis ne s’implique pas directement pour le moment. Il a son propre choix et sa propre initiative », indique Sofiane Djilali, précisant que les membres de la coordination et Ali Benflis se sont entendus « sur le fait de rester continuellement en contact et de se concerter systématiquement ». En fait, la question de sa présence ou non à la conférence n’a pas été débattue, selon Abderazak Mokri, président du MSP, qui fait partie, avec le RCD, Jil Jadid, Ennahda, FJD de Djaballah et des personnalités politiques, de la Coordination pour les libertés. Benflis « n’a pas exclu l’éventualité de sa présence », explique-t-il.
Mohcine Belabbas rappelle de son côté que les invitations à la conférence nationale n’ont toujours pas été envoyées. « Nous sommes en train d’élargir nos consultations avec un certain nombre d’acteurs politiques. Nous enverrons bientôt des invitations officielles à beaucoup d’acteurs politiques même ceux connus pour être des enfants du système », explique M. Belabbas, en ajoutant : « Nous connaitrons la réponse des uns et des autres le jour où on va commencer à envoyer les invitations ».
