Ali Benflis a accusé ce samedi 26 avril, sans donner de noms, des institutions de l’État de fraude lors de l’élection présidentielle du 17 avril. Le candidat malheureux se base sur les rapports des directeurs de ses comités de soutien dans les 48 wilayas du pays, avec qui, il s’est réuni ce samedi 26 avril à Alger.
Ces rapports « comportent une évaluation et un bilan politiques du scrutin présidentiel », selon un communiqué de Benflis. « Ces rapports ont (…) établi de manière documentée la réalité et la forme de la grande opération de fraude qui a caractérisé le scrutin », indique la même source. Ces rapports ont fait état d’une « fraude massive, non dissimulée et dont les formes confirmaient qu’elle était préméditée, préparée et organisée de longue date » et une« fraude institutionnelle comme source de la préméditation ». Ils ont également évoqué « l’implication ouverte et directe d’institutions et d’appareils de l’État dans la conduite de l’opération de fraude » et le « recours à la subornation, la menace, l’intimidation et la violence, parfois physique, contre les observateurs du scrutin ».
Ali Benflis promet d’éditer un livre blanc sur la fraude électorale. Il a abordé avec les directeurs de ses comités de soutien la « forme », les « modalités préparatoires » et les « objectifs du parti politique dont il a annoncé la formation ».
Durant la campagne électorale, Ali Benflis avait promis de ne pas se taire en cas de fraude.
