Répression de la marche du 20 avril : la wilaya de Tizi Ouzou réagit

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La wilaya de Tizi Ouzou a assuré, ce lundi 21 avril, que les forces de sécurité avaient pour seule mission de « sécuriser » la marche du 20 avril et non de « l’empêcher » et accusé des manifestants d’avoir provoqué les affrontements. « Certaines personnes, mues probablement par des intentions inavouées, ont eu des comportements intempestifs, allant jusqu’à jeter des pierres sur des agents de l’ordre public qui avaient la seule mission d’encadrer la marche, de la sécuriser et non de l’empêcher », affirme la cellule de presse de la wilaya de Tizi Ouzou, dans un communiqué diffusé sur son site Internet.

Hier, la police, déployée en grand nombre, avait réprimée la marche de célébration du Printemps berbère à Tizi Ouzou. De nombreux blessés ont été enregistrés parmi les manifestants et les policiers. « Cette supposée interdiction ne pouvait être le fait des autorités de la wilaya qui ont la profonde conviction que les revendications liées à l’histoire, au patrimoine, à la culture, à l’identité nationale et à la langue amazigh doivent être soutenues et accompagnées. Le musellement de l’expression de telles revendications légitimes relève d’une autre époque, une époque révolue », lit-on dans le même communiqué qui ajoute que « pour la marche qui était prévue le dimanche 20 avril, à l’occasion de la célébration du Printemps berbère, les services de l’État, chargés de l’ordre et soucieux de la sécurité du citoyen, avaient arrêté un dispositif destiné à encadrer et à accompagner les marcheurs sur le parcours à emprunter ».

Les autorités de la wilaya « déplorent » tous les incidents survenus et les dégâts enregistrés aussi minimes soient-ils. « Elles ont souhaité que la célébration du 34e anniversaire d’un événement aussi important que celui du Printemps berbère inscrit dans l’histoire récente du pays ait lieu dans la sérénité et le calme, loin de tout excès et de tout dépassement », affirme la wilaya.


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