L’élection présidentielle du 17 avril se déroulera dans de « bonnes conditions », rassure, ce mardi 15 avril, l’ancien ministre des Transports, Amar Tou, qui a fait campagne pour Bouteflika. « Je pense que les craintes des citoyens sont de simples inquiétudes légitimes quand ils lisent dans les journaux et écoutent sur les chaînes privées les discours des candidats empreints d’un langage violent et de menaces », affirme-t-il dans un entretien au journal électronique arabophone Alhadath-dz.com. « En dépit de cela, je ne pense pas que les Algériens se laisseront guider par ces sottises ».
Selon M. Tou, la campagne électorale n’a nullement été dérangée par les manifestations contre le 4e mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. « Personnellement, je pense que ces protestations n’ont pas influé sur le déroulement de la campagne électorale », dit-il.
Sur la campagne menée par Amar Tou pour le président sortant alors qu’il conteste la direction du FLN qui a été choisie par Bouteflika, il explique : « en réalité, nous avons commencé le travail bien avant que le Président appelle le corps électoral ». Et de poursuivre : « le travail de terrain a débuté le 25 mars et nous avons animé 30 meetings populaires dans 20 wilayas […] en coordination avec le directeur de campagne Abdelmalek Sellal ».
Quant à son soutien et celui de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Rachid Harraoubia au candidat Bouteflika, M. Tou répond : « c’est parce que nous sommes convaincus de son programme depuis le premier mandat et c’est ce qui nous a poussés à animer la campagne ».
Appelé à émettre son avis quant aux déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le général Mohamed Mediene dit Toufik, chef du DRS, Amar Tou soutient qu’ « il y a une différence entre le parti et les positions des personnes qui appartiennent à ce même parti ou leurs actes à l’intérieur du parti ».
