Trois jours après le début du scrutin de la communauté algérienne établie en France, le staff de Benflis exprime des doutes sur la transparence de l’opération de vote. « À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas dire qu’il y a eu fraude en France, mais nous ne pouvons pas dire aussi s’il y a transparence du scrutin », affirme, ce lundi 14 avril à TSA, Naïli Said, le coordinateur des comités de soutien au candidat Ali Benflis en Frances. « Beaucoup de consulats ont refusé nos propositions de surveillance », déplore-t-il.
L’équipe de Benflis a proposé aux services consulaires « de mettre en place des scellés pour éviter l’ouverture des urnes pendant la nuit ».
Les représentants des candidats au niveau des bureaux de vote « ne peuvent pas compter les signatures et les empreintes des électeurs le matin et le soir », selon M. Naïli.
« Les consulats refusent de nous donner le nombre d’inscrits ou de votants », affirme-t-il. Et de poursuivre : « des informations circulent sur le fait que le nombre d’électeurs ait été augmenté, en sus d’autres dépassements liés notamment au non-respect des espaces d’affichage dédiés à chaque candidat ».
Nous avons tenté de contacter Rachid Ouali, le consul général d’Algérie à Paris, pour avoir sa réaction, mais sans succès.