La direction de campagne du candidat Ali Benflis a qualifié, ce dimanche 13 avril, d’« infondées » et d’« erronées » les accusations de la direction de campagne de Bouteflika sur les violences contre les partisans du Président sortant. (Lire).
« Un communiqué publié par la direction de campagne de Bouteflika vient d’être rendu public. Il comporte des informations erronées, des accusations infondées et représente l’acte public fondateur d’une fraude annoncée. Il comporte enfin des menaces à peine voilées qui justifient une réaction appropriée du candidat indépendant, Monsieur Ali Benflis », écrit la direction de campagne de Benflis dans un communiqué.
La direction de campagne de Benflis assure que les partisans de l’ancien chef du gouvernement « n’ont, en aucun cas, fait preuves de violence ou de dérapages verbaux. » « Pour preuve, ni les services de sécurité ni la justice n’ont enregistré de plainte contre eux », argumente-t-elle. Les accusations portées contre « les soutiens et sympathisants » de Benflis dans plusieurs villes, dont Khenchla, Ghardaïa et Alger, visent, selon le même document, « à cacher l’incapacité des représentants du candidat-Président à mobiliser la population ».
La direction de campagne de Benflis « qualifie de fabulation » les accusations faisant du staff de Bouteflika sur l’intimidation de militants et de journalistes. Elle dénonce « les manipulations qui ont tenté de dénaturer son discours, aussi clair que cohérent, sur la question de la fraude programmée ». Selon le directoire de campagne du principal rival de Bouteflika, Benflis a réaffirmé ses déclarations : « Oui, il a lancé un appel aux agents de l’État, du wali en passant par le chef de daïra, les présidents d’APC et les agents chargés du scrutin électoral » pour leur demander, entre autres, d’être conscients « de la lourde responsabilité qu’ils portent dans la régularité et la transparence du scrutin ».