11h25. Les manifestants se dispersent dans le calme.
11h05. À l’extérieur de la salle de la Maison de la culture, des dizaines de jeunes scandent « chiyatin, chiyatin », en exhibant des billets de banque, pour traiter de corrompus ceux qui ont assisté au meeting.
10h52. Fin du discours d’Ouyahia.
10h45. Il y a ceux qui disent que Bouteflika est une momie. Vous allez le voir et l’entendre. Il va venir dans cette ville.
10h15. Ouyahia lance un appel aux terroristes encore dans le maquis : « Vous avez raison de vous opposer au système, mais vous n’avez pas de pays de rechange ». Il poursuit : « On dit que j’ai insulté Guermah Massinissa, je leur ai dit que Guermah est mon fils ».
10h00. Ouyahia entame son discours. Il s’exprime en kabyle. Il rend hommage aux martyrs de la région tombés durant la révolution, à Guermah Massinissa et aux 126 jeunes tués lors du Printemps noir de Kabylie en 2001, qui ont combattu pour la liberté et à Matoub Lounès qu’il qualifie de chahid du devoir national.
Il dit qu’il y a des personnes qui se rendent en Kabylie pour dire aux gens de sortir dans la rue, si leur candidat ne gagne pas le 17 avril, sans les nommer. « Je leur dit barakat (ça suffit !), ne comptez pas sur le sang des Algériens ».
Après Béjaïa, hier, Ahmed Ouyahia anime ce samedi 12 avril un meeting électoral en faveur du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Un important dispositif de sécurité a été déployé, très tôt le matin, pour sécuriser la salle. Les deux entrées de la Maison de la culture sont étroitement surveillées. Pour arriver à la salle, il faut traverser cinq barrages de police et un contrôle d’identité, à chaque fois, a-t-on constaté sur place.
À 8h, la grande salle de cet édifice était déjà pleine. Les partisans de Bouteflika y ont pris très tôt place. À 9h30, Ahmed Ouyahia fait son apparition dans la salle, sous des applaudissements nourris et des youyous.