Le président de la Commission de surveillance des élections présidentielles, Fateh Boutbik, a dénoncé, ce samedi 5 mars, les incidents de Bejaïa. « Nous dénonçons avec fermeté ce qui s’est passé ce matin à Bejaïa et dans d’autres villes comme Blida et Djelfa » a déclaré M. Boutbik lors d’une conférence de presse à Alger.
Abdelmalek Sellal, directeur de campagne de Bouteflika, a annulé son meeting qui devait se tenir ce matin à la maison de la culture de Bejaïa après une manifestation violente des adversaires du 4e mandat.
Belkacem Sahli, représentant du candidat Bouteflika, a de son coté qualifié « d’organisées » les violences contre le meeting de Sellal. « Des jeunes sont envoyés dans nos salles de meeting pour perturber le bon déroulement », a-t-il dit, ajoutant : « Nous avons déjà signalé des agressions verbales contre notre candidat et ses représentants dans la ville de Marseille, Tebessa et Bordj Bou-Areridj ».
Le représentant de Bouteflika dénonce les violences en les qualifiant « d »inacceptables ». « Nous dénonçons ces actes inacceptables qui sont à l’encontre de la démocratie », a-t-il dit. « Ce sont des actes que je qualifierai de fascistes », a-t-il accusé.
Il a appelé les autres candidats à dénoncer ces violences.