Le bureau de campagne de Benflis en France se démarque des « incidents » de Marseille

Le bureau de campagne du candidat Ali Benflis en France se démarque des « incidents » survenus, samedi dernier, lors du meeting animé à Marseille par les représentants du Président-candidat, Amara Benyounes et Amar Ghoul, et attribués à ses partisans. « Nous dénonçons ces actes anti-démocratiques et ces pratiques d’un autre âge », indique ce bureau dans un communiqué repris par l’APS. Les partisans de Benflis qui affirment avoir appris avec « stupéfaction » ces « incidents » se sont déclarés « être partisans du débat et de la contradiction dans un climat apaisé loin de la violence et des intimidations ».

Samedi, des jeunes, hostiles au quatrième mandat de Bouteflika et se présentant comme proches d’Ali Benflis, ont tenté d’agresser Amar Ghoul à sa sortie du meeting à Marseille. « Selon des informations vérifiées sur place, il s’agissait de cinq personnes surexcitées qui, scandant des slogans contre le 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika, ont voulu prendre à partie, à la fin du meeting, Amar Ghoul, un des soutiens du président sortant », a déclaré à l’APS le président de la sous-commission « Marseille » de supervision de l’élection présidentielle du 17 avril prochain, MAmel Eddine Boulenouar. Mais ce dernier a précisé que sa structure n’a pas été saisie sur ce cas.

« Même si nous sommes dans un pays étranger, nous avons la prérogative, en cas de saisine ou d’auto-saisine, d’intervenir pour atteinte aux personnes ou à l’ordre public par des Algériens et remonter l’affaire jusqu’au procureur général d’Alger pour infraction pénale », a-t-il ajouté. Selon lui, « ce cas, exagérément amplifié par la presse, ne méritait pas une telle procédure ».

Ce mardi, la direction de campagne de Bouteflika a dénoncé ces individus qui ont tenté de s’en prendre à Amar Ghoul. « Des individus, affichant leur soutien à un certain candidat, se manifestent insidieusement dans les espaces où sont animés des meetings du candidat Abdelaziz Bouteflika, tentant, par des actes inadmissibles, de saper la sérénité et l’esprit de fête qui caractérisent à chaque fois ces rencontres ».


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici