Commerce : le gouvernement définit les aliments halal et non halal

halal

Le ministère du Commerce a arrêté les règlements techniques fixant les règles relatives aux denrées alimentaires « halal », publiées ce mardi 1er avril au Journal officiel N°15. L’arrêté interministériel vise à renforcer le contrôle des denrées alimentaires « halal », selon le ministère. Il tend également à satisfaire l’attente « légitime » du consommateur musulman quant à l’origine des denrées alimentaires mises à la consommation, ainsi que leurs ingrédients et ce, conformément à la religion musulmane, précise le document.

Ce dispositif définit clairement le terme « halal ». Il désigne tout aliment, dont la consommation est autorisée par la religion musulmane et répondant à des conditions précises.  Il ne doit ni constituer, ni contenir des produits ou des matières « non halal ». Il ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes aux dispositions de ce règlement technique, selon le texte. Il ne doit pas, également, avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux normes fixées au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage, toujours selon l’arrêté.

En se référant aux normes internationales et à la religion musulmane, le texte fixe les conditions de transformation des aliments, en passant par l’hygiène et les équipements à utiliser dans le processus de transformation. Il fixe, en outre, les exigences commerciales, comme la matière qui doit être utilisée pour l’emballage, l’obligation de mettre la mention « halal » sur l’étiquetage et les conditions de l’entreposage et transport du produit dit « halal ».

Il énumère, enfin, les conditions d’abattage (Tadhiya). Le  terme « Tadhiya »  est l’abattage de l’animal terrestre « halal », selon la religion musulmane, précise le document. Pour faciliter l’abattage, selon la religion musulmane, l’étourdissement peut être utilisé à condition qu’il ne cause pas la mort de l’animal, selon le texte, dont l’entrée est fixée à une année à compter de la date de publication au Journal officiel.


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