Le staff de Bouteflika dénonce le comportement des partisans de Benflis lors des meetings

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La direction de campagne de Bouteflika a dénoncé, ce mardi 1er avril, les « dépassements » commis par des partisans de Benflis lors des meetings de Sellal en Algérie et d’Amar Ghoul et Amara Benyounes à Marseille en France. « Des individus, affichant leur soutien à un certain candidat, se manifestent insidieusement dans les espaces où sont animés des meetings du candidat Abdelaziz Bouteflika, tentant, par des actes inadmissibles, de saper la sérénité et l’esprit de fête qui caractérisent à chaque fois ces rencontres ».

La direction de campagne de Bouteflika fait allusion aux partisans de Benflis, mais sans le nommer. « Il est regrettable de voir mobiliser des jeunes pour des desseins aussi vils et aussi bas, par des politiques censés incarner une ambition de destin national, celui de la magistrature suprême, en l’occurrence », déplore le staff de campagne de Bouteflika.

Ces perturbateurs sont « passés graduellement de la nuisance sonore, en passant par des manœuvres d’intrusion, jusqu’au recours à des actes de violence physique », détaille-t-il.

La Commission de surveillance des élections présidentielles a été « saisie et les auteurs de ces dépassements ont été identifiés. Ils répondront de leurs actes, comme il sied, par devant la justice », assure la même source. « L’aggravation progressive du comportement de ces tristes militants a accompagné, crescendo, l’aggravation de la débâcle électorale du candidat en question ».

Pour la direction de campagne du Président-candidat, ces comportements ne sont que de « vulgaires coups d’épée dans l’eau ». « Les élans populaires, qui s’expriment dans les salles des représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika et partout ailleurs au sein de la société algérienne, sont forts et incompressibles et, naturellement, imperméables à toute tentative d’en dévoyer le cours ou d’en perturber l’ineffable liesse », affirme-t-elle.

Le staff d’Abdelaziz Bouteflika explique qu’il s’agit, là, d’une « mise en garde » qui « vaut pour ce qui s’est passé et tout autant pour ce qui risque de se passer à l’avenir ».


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