Sortie du nouveau livre de Mohamed Benchicou, dédié au mouvement Barakat !

BBBENCH

« Comme prévu, le président algérien, très malade, agissant sous la dictée des puissances occidentales, a limogé les chefs militaires des services secrets et décapité ces derniers avant de se déclarer candidat pour un quatrième mandat de cinq années. Il était pourtant en piteux état : quasi aphasie, paralysie de toute la partie gauche du corps, absence de lucidité…L’on ne sait sous quelle tutelle l’Algérie vient d’être placée…» Celui qui parle ainsi est sir William Thompson, professeur émérite au Department of War Studies du King’s College de Londres, seul établissement au monde à proposer l’étude de la guerre et des conflits contemporains et dont l’une des utilités secrètes est de servir de boîte à idées au gouvernement britannique.

Sir William est le personnage central du nouveau roman de Mohamed Benchicou, La Mission, qui vient de sortir aujourd’hui samedi 29 mars à Alger, (Editions Koukou). Le livre est taillé sous forme de thriller, autour de la prise d’otage de Tiguentourine et de la situation politique en Algérie.  Le professeur était revenu bouleversé de la base gazière, exploitée par l’un des plus beaux fleurons de la couronne britannique. Il s’apprêtait à faire des révélations sur le marchandage sordide autour de Tiguentourine qui avait précédé l’attaque terroriste, sur la connivence entre des capitales occidentales, la pègre pétrolière internationale et l’autocratie archaïque locale qui ambitionnait de se reconduire pour un quatrième mandat…

Qui avait jeté dans les bras de Sir William la touriste belge de 17 ans dénommée Johanna ? On découvrira vite qu’elle ne s’appelait pas Johanna mais Tatiana, qu’elle n’était pas Bruxelloise, mais nous venait d’Ukraine, et plus exactement de Lviv, ville natale du milliardaire russe Mikhail Fridman, 17e fortune mondiale, et qui…avait postulé, quelques mois auparavant pour l’acquisition de la base de Tiguentourine…

Sur fond d’une brûlante actualité, ce roman palpitant révèle les dessous d’une prise d’otage qui a défrayé la chronique, mais qui n’a pas livré tous ses secrets.

L’ouvrage est dédié  » Au mouvement Barakat, à tous les Algériens qui refusent le règne des Familles et s’opposent à un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et de son clan. »
Il s’agit de la première initiative littéraire qui s’inspire de la prise d’otage et des présidentielles algériennes.

Extrait de la 4e de couverture

« Je m’appelle Johanna ! » m’avait-elle dit, alors que je reprenais à peine mes esprits après le langoureux baiser qu’elle venait de me donner. J’avais pensé que c’était à la fois osé pour une première rencontre et diablement surpayé pour le service que je venais de lui rendre. Je n’avais fait, après tout, qu’intercéder entre elle qui désirait un chocolat chaud et Balthazar qui s’entêtait à lui imposer une quiche au fromage de chèvre. Oui, mais Douglas avait découvert qu’elle ne s’appelait pas Johanna mais Tatiana, elle n’était pas Bruxelloise, mais nous venait d’Ukraine, et plus exactement de la ville de Lviv, cité historique connue pour son opéra et pour son enfant terrible : le milliardaire russe Mikhail Fridman, 17e fortune mondiale. Ce milliardaire, enrichi sous l’ère Eltsine, a fait partie de ceux que l’on a surnommés « Les banquiers du Kremlin ». (…)

Je n’ai été amené à connaitre Tatiana que parce que l’attaque de Tiguentourine est une affaire de fric, de luttes d’influence, de rivalités de pouvoirs, de toutes ces choses que l’on ne voit pas, dont on ne nous parle pas mais qui président à tout.

Même au quatrième mandat du président Bouteflika…

« La Mission » est d’ores et déjà en vente dans les librairies d’Alger (Koukou Editions – 500 DA).  Il devrait être disponible pour le public hors-Algérie à partir de mardi prochain avec possibilité d’achat direct sur le site lematindz.com

 


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