L’Union européenne n’enverra pas de mission d’observateurs pour contribuer à la supervision des élections présidentielles en Algérie, prévues le 17 avril, rapporte l’agence espagnole Europa Press.
La raison de ce refus, explique la même source, est l’invitation tardive lancée par les autorités algériennes en direction de Bruxelles, chose qui rend impossible la mise en place d’une mission d’observateurs, vu le manque de temps.
Toutefois, deux experts seront dépêchés pour réaliser « une évaluation technique » du processus électoral, conformément aux recommandations de la précédente mission européenne, la première envoyée en Algérie à l’occasion des élections législatives de 2012. Ces experts ne feront pas de déclarations publiques sur leur évaluation des élections, ajoute la même source qui explique que l’Union européenne reste attachée au déroulement d’un processus électoral « juste et transparent » en Algérie.