Carnets de Campagne

Lundi 24 mars, deuxième jour de campagne.

Moussa Touati à Adrar : le candidat explique que l’élection présidentielle est un moyen d’expression de la volonté populaire. De ce fait, il condamne les boycotteurs, les invitant plutôt à exposer leurs programmes et à convaincre par le discours politique. Moussa Touati s’est adressé aux jeunes, les invitant à s’impliquer et à se détourner du pouvoir de l’argent. Il regrette la paupérisation de la société incitée, de ce fait, à être dominée par des « intérêts pécuniaires ».

À Blida, Abdelmalek Sellal revient sur les années de terrorisme et de « fitna » qu’a connues cette région, selon lui. Il fait le parallèle avec de nouvelles tentatives de déstabilisation du pays et qui viendraient de certaines personnes appelant à l’intervention étrangère. Le directeur de campagne de Bouteflika revient également sur ce qui a été accompli par le président de la République en faveur des Blidéens et promet d’autres projets pour la région. Il promet de faire de la wilaya une région prospère sur les plans industriels et agricoles.

Ali Benflis à Blida puis Adrar, fustige les années de gestion par le président Bouteflika des secteurs de la santé et de l’éducation. Des secteurs qui n’ont pas connu de développement. Ils ont vu la multiplication de syndicats qui n’ont pas trouvé d’interlocuteur à leur hauteur, selon lui. Ali Benflis dit également qu’il est favorable à l’existence d’un syndicat de police.

Fawzi Rebaïne à Khenchela, se dit prêt à réviser la Constitution s’il est élu président de la République. Il entend renforcer les contre-pouvoirs même si le type de régime pour lequel il milite est présidentiel. Le candidat d’AHD 54 se dit pour un mandat présidentiel de 5 ans sans limitations. M. Rebaïne veut aussi lutter contre le chômage et la corruption qui ont augmenté ces dernières années, du fait de la gestion du président Bouteflika.

Louisa Hanoune, seule femme candidate aux élections présidentielles, rappelle de Skikda puis de Constantine, ses engagements électoraux en faveur des femmes et plus particulièrement pour l’abrogation du Code de la famille. Elle est également la seule à promettre de séparer les institutions de la religion. Louisa Hanoune parle de rupture et soutient qu’elle est la seule à même d’amener le changement en Algérie. Elle définit l’alternance par le fait de ne pas voter pour un candidat ayant déjà exercé le pouvoir.

Le candidat du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, était à Blida. Il a appelé la jeunesse à s’investir dans la politique de l’Algérie, soulignant l’importance de changer le visage de la sphère politique. Fidèle à la déclaration du 1er novembre 1954 et à la Constitution, le candidat a fustigé la gestion actuelle du pays qui n’a pas permis l’autosuffisance alimentaire alors que la Mitidja suffisait à nourrir la France durant la période coloniale.


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